Articles de garcia-michel
Un Printemps Artistique à Arles : Réservez Votre Séjour au Cœur de la Créativité
La deuxième édition du Festival du Dessin à Arles, prévue du 20 avril au 19 mai 2024, mettra en lumière l'œuvre prolifique de Tomi Ungerer. Réputé pour son approche audacieuse et son esprit critique, Ungerer sera célébré à travers une exposition de cent dessins qui captivent par leur virtuosité graphique et leur richesse thématique. Ces œuvres, qui balayent des illustrations enfantines jusqu'à des commentaires sociaux et érotiques poignants, reflètent un engagement sans faille envers les valeurs humanistes.
Séjournez en Famille à Arles puis Visitez les Monuments Romain
Découvrez Arles et la romanité en louant un meublé entre particulier.
L'expansion de Rome n'aurait jamais pu être aussi forte, sur un temps aussi long et sur un territoire aussi vaste sans la puissance et le professionnalisme de son armée. C'est un sujet qui semble familier et dont pourtant de nombreux aspects restent encore aujourd'hui peu connus du grand public.
L'exposition aura ainsi pour but de présenter l'organisation, la technicité et la puissance de l'un des piliers fondamentaux de la civilisation romaine.
En fin de parcours, un espace sera consacré à l'histoire vivante et aux recherches en archéologie expérimentale conduites depuis plus de 20 ans par la Légion VIII Augusta.
La couronne des Rois
- Orange non traitée : 1
- Beurre : 120 g
- Oeufs : 3
- Lait : 10 cl
- Fruits confits : 150 g
- Sucre en poudre : 150 g
- Sucre en grains : 1 cuil. à soupe
- Farine tamisée : 300 g
- Levure fraîche de boulangerie : 20 g
- Eau de fleur d’oranger : 2 cuil. à soupe
- Faites fondre le beurre, puis laissez-le refroidir. Prélevez-en un peu pour graisser un moule en forme de couronne. Réservez ce moule au réfrigérateur.
- Faites tiédir le lait, versez-le dans un bol sur la levure, mélangez. Râpez finement le zeste de l’orange.
- Dans un saladier, mettez la farine, faites un creux au centre, versez la levure délayée dans le lait. Ajoutez les œufs, le beurre, le sucre en poudre, l’eau de fleur d’oranger et le zeste. Commencez à mélanger avec une fourchette, puis malaxez énergiquement avec les doigts pour obtenir une pâte souple et élastique.
- Déposez la pâte dans le moule, couvrez avec un linge épais. Laissez lever dans une ambiance chaude 1 ou 2 h.
- Préchauffez le four th. 6 (180 °C). Quand la pâte remplie complètement le moule, garnissez-la de fruits confits, saupoudrez de sucre en grains. Enfournez 35 min. Servez tiède ou froid.
Verrines de saumon fumé et cèpes en gelée
PRÉPARATION DE LA RECETTE :
Découpez les cèpes et les haricots verts en petits dés .
Dans une casserole, préparez la Gelée selon le mode d'emploi. Pendant ce temps, dans une poêle contenant l'huile chaude, faites revenir les cèpes et les haricots verts avec la capsule de Coeur de bouillon environ 3 minutes. Laissez tiédir.
Dans un plat rectangulaire, répartissez les légumes, saupoudrez de cerfeuil. Versez la gelée dessus. Laissez prendre au réfrigérateur environ 1 heure.
Coupez des petits cubes de gelée aux cèpes. A l'aide d'un batteur, montez la crème fleurette en chantilly et ajoutez la ciboulette ciselée.
Dans chaque verrine, déposez une tranche de saumon coupée en lanières et quelques zestes de citron. Ajoutez 1 cuillerée de crème chantilly puis ajoutez des cubes de cèpes en gelée et terminez par une quenelle de chantilly à la ciboulette.
Décorez avec quelques lamelles de saumon et servez bien frais.
CASSOLETTE DE SAINT JACQUES
Etape 1
Couper finement l'oignon ainsi que l'ail.
Emincer les champignons.
Etape 2
Faire revenir l'ail et les oignons dans une poêle avec un peu de matière grasse.
Etape 3
Mettre les champignons à cuire dans une deuxième poêle.
Etape 4
Faire dorer les noix de Saint-Jacques à la poêle avec un filet d'huile d'olive (1 minute puis les retourner) ajouter le whisky (ou autre alcool pour les faire flamber).
Réserver et garder le jus de cuisson à part.
Etape 5
Préparer les cassolettes en beurrant légèrement chaque plat individuel (allant au four).
Etape 6
Ajouter dans chacune d'elles : oignons, champignons, les noix de Saint-Jacques ainsi que 5 crevettes et le persil préalablement haché.
Réserver.
Etape 7
Préparer la sauce.
Verser dans casserole sur feu doux le vin blanc, la crème fraîche, le jus de cuisson des noix de Saint-Jacques.
Fouetter et ajouter la farine pour épaissir la préparation.
Etape 8
Répartir ensuite la sauce dans chaque cassolette individuelle.
Etape 9
Enfourner à 200°C (thermostat 6-7) durant 20 min.
Feria d'arles 2018- la maison des hautures
Forest Art Project. La maison des hautures.
La maison des hautures fait ses crêpe.
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INGRÉDIENTS
- 1/2 l de lait
- 3 oeufs
- 250 g de farine
- 2 c. à soupe d'huile
- 1 pincée de sel
- 1 ou 2 c. à soupe d'eau
PRÉPARATION
ÉTAPE 1Mettez la farine dans un grand saladier ou cul de poule. Faites un puits, et cassez-y les oeufs entiers.
ÉTAPE 2Ajoutez l'huile, le sel et un peu de lait. Travaillez énergiquement la pâte avec une cuillère (en bois, de préférence), pour la rendre légère.
ÉTAPE 3Mouillez progressivement avec le lait, jusqu'à ce que la pâte devienne homogène
ÉTAPE 4Vous pouvez alors ajouter de l'extrait de fleur d'oranger, un peu de jus de citron, de la vanille, etc.ÉTAPE 5Ajoutez ensuite 1 à 2 c. à soupe d'eau.
ÉTAPE 6Laissez reposer la pâte à crêpes simple et rapide à faire pendant 1 heure au moins, recouverte d'une serviette ou d'un chiffon propre.
ÉTAPE 7Versez une louche de pâte dans la poêle, et laissez cuire 3 min chaque crêpe.
PEINTRE DE LA VIE MODERNE
« Alice Neel : Peintre de la vie moderne »
Cette rétrospective sur Alice Neel (1900-1984) – l’une des plus importantes artistes nord-américaines, pourtant longtemps ignorée de son vivant – est le fruit d’un partenariat entre plusieurs institutions européennes. À travers l’exposition, s’exprime le souhait de mettre en lumière les qualités de cette artiste au pinceau réaliste. Les portraits de Neel, empreints d’une forte dimension psychologique, témoignent de près d’un siècle d’évolutions dans les comportements envers le genre et l’ethnie, et des bouleversements dans la mode au sein de la société américaine. Évoluant dans une époque qui déclare l’abstraction comme la nouvelle modernité, Neel reste toutefois une « peintre de la vie moderne » comme l’imaginait Baudelaire, avec lequel elle partage la même vision de la modernité et du rôle de l’artiste vis-à-vis de celle-ci.
Marqué à la fois par l’expressionnisme et le réalisme, son œuvre traduit sa personnalité paradoxale : Alice Neel souhaite peindre toutes les classes sociales et créer une histoire visuelle, une « comédie humaine ».
Conçue par le grand spécialiste d’Alice Neel, Jeremy Lewison, l’exposition présente plus de soixante-dix toiles, dont un portrait d’Andy Warhol « mis à nu » par le regard affûté de l’artiste. Après l’Ateneum Art Museum d’Helsinki et la Gemeentemuseum Den Haag de La Haye, la Fondation Vincent van Gogh Arles accueille cette exposition majeure du 4 mars au 17 septembre 2017, avant que celle-ci ne poursuive son chemin vers l’Allemagne, au Deichtorhallen de Hambourg.
Commissaire de l’exposition : Jeremy Lewison
À propos de l’artiste
Alice Neel est née le 28 janvier 1900 à Gladwyne, en Pennsylvanie. Elle étudie l’art à la Philadelphia School of Design for Women, une institution reconnue notamment pour sa distanciation avec une approche formaliste de l’art enseignée à l’époque.
Dans les années 1930, Alice Neel vit à Greenwich Village, un quartier new-yorkais réputé bohème et peuplé d’artistes. Elle travaille ensuite pour la Works Progress Administration, pour laquelle elle peint des scènes urbaines. C’est également à cette époque qu’elle côtoie des sympathisants du Parti communiste, dont elle aussi fait partie, et s’attache à faire le portrait de certains.
En 1938, elle déménage à Spanish Harlem où elle débute une nouvelle série de portraits consacrés, entre autres, aux Portoricains.
En 1962, elle s’installe dans l’Upper West Side, où elle renoue avec l’univers artistique et exécute ses fameux portraits d’artistes, de galeristes et de commissaires d’exposition. Neel puise ensuite son inspiration non seulement auprès de sa famille, mais également en observant femmes et enfants qu’elle dépeint ainsi à l’aube du mouvement féministe. C’est à partir de cette période que la scène artistique américaine reconnaît et célèbre enfin son art à travers plusieurs expositions personnelles et collectives. Elle meurt le 13 octobre 1984 à New York.
COURONNE DES ROIS PROVENCALE VUE PAR LA MAISON DES HAUTURES
couronne provençale aux fruits confits pour tirer les Rois
L’Epiphanie est l’occasion pour les Provençaux de confectionner une couronne de pain délicieusement brioché, parfumée d’eau de fleur d’oranger et sertie de fruits confits (d’Apt, évidemment). L’apparition des Rois Mages devant le petit Jésus revêt traditionnellement une grande importance en Provence : elle symbolise en effet la soumission des pouvoirs et des hommes à l’enfant Jésus.
Gaspard, le premier Roi, représente l’Afrique : il incarne la jeunesse et offre l’encens réservé à Dieu. Le deuxième Roi est Balthazar, qui représente l’Orient : il offre l’or réservé aux rois et incarne l’âge mur. Melchior est le troisième Roi Mage : il vient d’Occident. Vêtu de bleu, il symbolise la vieillesse et vient offrir la myrrhe, réservée au peuple.
La « fève » d’autrefois a cédé la place à des figurines en plastique de formes et de goûts variés, mais le bonheur des enfants est toujours le même ! Le plus jeune de la famille se cache sous la table tandis que l’aîné de la maisonnée coupe les parts. Puis vient la question rituelle: « à qui la part ? ». Le hasard s’exprime par la voix de l’enfant innocent qui désigne ainsi l’heureux attributaire de la fève.
Je tiens cette recette de mon grand-père qui confectionnait la « couronne » chaque année pour le repas de famille le plus proche de la fête des rois. Il la tenait lui-même d’un ami pâtissier provençal.
La recette traditionnelle de la couronne est réalisée à partir de fruits confits variés : cerise, rhubarbe, melon, abricot, orange…. A la maison, nous avons toujours eu une préférence pour les agrumes confits : c’est pourquoi je n’utilise que des oranges et des clémentines confites, à la seule exception de la cerise et de son joli rouge vif .
15 ENTRÉES DE NOËL INCONTOURNABLES FACONS LA MAISON DES HAUTURES
Pour vous, un Noël sans entrée, c’est poignarder gaiement les traditions les mieux ancrées. Pas question d’en déroger, les classiques sont là pour assurer ! Question de principe, question de logique, si les incontournables de l’entrée le sont devenus, c’est qu’ils ont fait leurs preuves : rien de meilleur que les anciens pour entamer les festivités. Bonne nouvelle, le repas leur donne raison, les champions de Noël ont la vie belle et les gourmets tradi vont déguster !
Noël en provence
Bonjour à tous ! Petit à petit, nous nous rapprochons de Noël, la plus belle période de l’année qui est célébrée avec amour et partage dans tous les coins de la France.
Cependant, il existe une région où les «fêtes calendales» c’est-à-dire la période de la Sainte-Barbe (le 4 décembre) au 2 février (fête de la Chandeleur), ont une magie et une saveur particulières grâce aux symboles, aux coutumes et au respect des traditions. Bien que pour la plupart des gens, cette terre évoque plutôt l’été, le grand bleu, les vacances et le chant des cigales, elle a aussi une autre facette aussi charmante mais moins connue : Noël.
Avez-vous deviné de quelle région il s’agit ? C’est bien…. la Provence.
Alors, êtes-vous prêts à vous adonner à la magie de Noël à la provençale?
Le blé de la Sainte-Barbe
En Provence, les traditions liées à Noël portent le nom de traditions calendales (du provençal calèndo, Noël).
Les préparatifs de Noël commencent le 4 décembre, jour où on plante le blé de la Sainte Barbe. Il s’agit d’une jolie tradition bien conservée qui réunit petits et grands. Dans trois coupelles, qui symbolisent la Sainte Trinité, on place du coton, on l’humecte avec de l’eau et on plante des grains de blé (ou des lentilles) qui doivent être soigneusement arrosés jusqu’au 24 décembre. Une fois que le blé aura bien poussé et sera bien haut, il sera entouré d’un ruban jaune et rouge aux couleurs de la Provence et les coupelles orneront la table du Gros Souper le soir du réveillon de Noël. Les pointes germées seront coupées et déposées en offrande au pied de l’enfant Jésus dans la crèche.
La tradition du blé de la Sainte-Barbe remonte à l’époque romaine. Selon les croyances antiques si le blé germait bien et était vert on aurait une bonne récolte de moisson et une future année prospère.
D’ailleurs les paysans d’antan l’ont toujours dit : Quand lou blad vèn bèn, tout vèn bèn ! autrement dit Quand le blé va, tout va.
Sans oublier le proverbe :
« Blé de la Sainte Barbe bien germé, est symbole de prospérité pour la prochaine année ».
La Sainte Luce
«A la Sainte Luce, les jours s’allongent d’un saut de puce» si l’on en croit le proverbe . La Sainte Luce est célébrée le 13 décembre. On l’appelle aussi fête de la Lumière car on illumine chaque soir jusqu’à Noël les balcons, les façades des bâtiments ou les fenêtres de bougies, de lampions et de lanternes pour conjurer le mauvais sort de l’hiver et fêter le renouveau et le retour du soleil et de la lumière. C’est aussi le jour où on cueille le gui ou le houx. Le gui, qui selon les Druides avait un pouvoir miraculeux, est suspendu au dessus des portes en signe de paix tandis que le houx est considéré comme un symbole de lutte cotre la sorcellerie.
La crèche et les santons
En Provence, on ne peut pas imaginer un Noël sans la crèche et ses petits personnages qu’on appelle santons
Dès le début du mois de décembre et jusqu’à l’Épiphanie, chaque famille provençale sort la crèche et les santons des cartons et les installe sous le sapin reproduisant ainsi la scène de la Nativité et reconstituant l’ambiance d’un village provençal avec ses petites gens et ses traditions.
L’origine du mot crèche vient du mot crupio qui signifie mangeoire d’étable.
La tradition de la crèche est fort ancienne et trouve son origine dans le Moyen-Âge. En fait, on attribue la première «crèche vivante» à Saint François d’Assise, (patron des animaux, des santonniers et fondateur de l’ordre des Franciscains) qui, en 1223, pendant la messe de minuit à son village Greccio en Italie, a mis en scène la Nativité avec des personnes (les villageois) et des animaux réels. Ce rituel s’est vite répandu en Italie et vers la fin du XIIIe siècle est arrivé en Provence grâce aux moines franciscains.
Peu à peu les personnes réelles ont été remplacées par des figurines en bois ou en carton pâte.
Cependant, pendant la Révolution française, les églises ont été fermées. Les gens ne pouvaient plus voir la crèche à Noël d’où le besoin des fidèles de créer des crèches, en cachette parce que c’était interdit, pour représenter la Nativité à l’intimité de leur foyer en utilisant tout matériel possible (le boulanger fabriquait son personnage en bois, le menuisier en bois…). C’est ainsi que sont nés les santons, «santoun» en provençal ce qui signifie «petit saint» (san = saint et oun = petit) représentant, tout, d’abord, les personnages de la Nativité.
En 1798, un Marseillais, nommé Louis Lagnel, a eu l’idée de modeler les personnages de la nativité dans de l’argile, et de créer des moules pour reproduire ses modèles en série.
En 1803, la première Foire aux santons a eu lieu à Marseille. Mais, ce n’est qu’à partir du XIXe siècle que ces «figurines à un sou» ont connu un véritable essor grâce aux maîtres santonniers. Des personnages populaires inspirés de la tradition, de la vie et des métiers provençaux sont venus s’ajouter à ceux issus de la culture chrétienne.
A côté du Nouveau-Né, de Joseph, de Marie, des Rois mages, des bergers, des animaux, de l’ange, on trouve aussi :
Le tambourinaire,
Lou Ravi coiffé d’un bonnet de nuit, c’est le naïf du village, un «simple d’esprit» qui lève les bras au ciel avec un air d’émerveillement
Pistachié ou Barthoumiou, le grand valet qui conduit un âne chargé de sacs de blé et Giget
Les vieux : le couple Jordan-Margarido, bras dessus bras dessous, sans cesse en querelle accompagnés de l’ami Roustido
Le Bohémien ou Lou Boumian : le marginal toujours à l’affût d’un mauvais coup ayant la réputation de voler les poules et de kidnapper les enfants
L’Aveugle et son fils : il s’appuie toujours sur l’épaule de son fils qui est son guide
Le boulanger
Le meunier
Le pêcheur
Le bûcheron
La lavandière
Le vannier
Le rémouleur appelé amoulaire en provençal
Le porteur d’eau
Le chiffonnier (l’estrassaïre en provençal)
La marchande de limaçons et bien d’autres gens typiques du Sud.
Les santons sont placés dans la crèche au milieu de l’étable et sont également entourés de ponts, de puits ou de moulins à vent. On y met aussi de la mousse, des brins de thym ou de romarin pour reconstituer l’ambiance d’un village.
De nos jours, la Foire aux Santons a toujours lieu à Marseille, à la Canebière, dans plusieurs villes de Provence on organise des concours de crèches en décembre tandis que le Salon International des santonniers se tient toujours à Arles.
Les santons constituent une tradition bien ancrée dans l’esprit de tous les Provençaux leur permettant de se créer une véritable identité.
Le Cacho-fiò
Le Cacho-fiò est une très ancienne tradition encore conservée dans certaines familles ou communes provençales qui consiste en l’allumage de la bûche de Noël le jour du Réveillon de Noël juste avant le Gros Souper. En fait, “Cacha le feu” signifie l’allumer.
Lors de cette cérémonie, le plus âgé de la famille, le «papé» et le plus jeune, le «caganis» apportent ensemble la plus grosse bûche issue d’un arbre fruitier (le plus souvent celle d’un cerisier, olivier ou amandier) et font trois fois le tour de la table qui est recouverte de trois nappes (symbole de la Trinité) avant de bouter le feu.
Ensuite, la bûche est posée dans le feu et l’aïeul l’arrose par 3 fois de vin chaud pendant qu’il prononce ces paroles :
« Cacho-fio« ( Bûche de Noël)
Bouto-fio (Donne nous le feu)
Alègre, alègre (Réjouissons nous)
Dièu nous alègre (Dieu nous donne la joie)
Calèndo vèn, tout bèn vèn (Noël vient, tout vient bien)
Dièu nous fague la gràci de veire l’an que vèn (Dieu nous fasse la grâce de voir l’an qui vient)
E se noun sian pas mai, que noun fuguen pas mens » (Et si nous ne sommes pas plus
Que nous ne soyons pas moins »).
Puis, tout le monde boit du vin chaud et passe à table.
La bûche doit brûler pendant trois jours et trois nuits et les charbons sont conservés pour protéger la maison.
Voici ce qu’écrit Frédéric Mistral dans Mémoires et récits (1906) :
« Tous ensemble nous allions joyeusement chercher la « bûche de Noël », qui – c’était de tradition – devait être un arbre fruitier. Nous l’apportions dans le mas, tous à la file, le plus âgé la tenant d’un bout, moi, le dernier-né, de l’autre ; trois fois, nous lui faisions faire le tour de la cuisine ; puis, arrivés devant la dalle du foyer, mon père solennellement, répandait sur la bûche un verre de vin cuit, en disant : « Allégresse ! Allégresse ! Les beaux enfants, que Dieu nous comble d’allégresse ! Avec Noël, tout bien vient : Dieu nous fasse la grâce de voir l’année prochaine. Et, sinon plus nombreux, puissions-nous n’y être pas moins ». Et, nous écriant tous : « Allégresse, allégresse, allégresse ! » , on posait l’arbre sur les landiers et, dès que s’élançait le premier jet de flamme : « A la bûche / Boute feu ! » disait mon père en se signant. Et, tous, nous nous mettions à table. »
Une fois le feu allumé, le repas peut commencer.
Le Gros Souper
Le Gros Souper ou Gros Soupa en provençal prend place le soir du 24 décembre après le Cacho friò et avant la messe de minuit.
Il s’agit d’un repas très important plein de symbolismes où rien n’est laissé au hasard. La table de fête dite Table calendale est recouverte de trois nappes blanches disposées par grandeur croissante qui évoquent la Trinité, et illuminée de trois chandelles (même symbolisme). Les trois coupelles de blé germé de la Sainte-Barbe y sont aussi posées. Malgré son nom le Gros Souper se compose de 7 plats maigres nombre qui renvoie aux 7 plaies du Christ. Les 13 pains accompagnent le repas représentant la Cène avec Jésus et les 12 apôtres. Il existe aussi la coutume du couvert du pauvre en laissant une place vide au cas où quelqu’un viendrait frapper à la porte pour entrer au chaud et dînerpuisque Noël est avant tout la fête de la charité et du partage.
Tous les plats doivent être servis dès le début du repas.
La viande en est exclue puisqu’il s’agit d’une période de jeûne et d’abstinence. Il y a une grande diversité de plats selon la région. Pourtant, on trouve presque partout des légumes tels que le céleri, les cardes, les artichauts accompagnés d’une anchoïade. Parmi les plats incontournables on trouve la morue en raïto (sauce provençale aux tomates), les escargots, la soupe à l’ail ou les épinards.
Les treize desserts
S’il y a une tradition bien ancrée dans les esprits depuis des générations en Provence, c’est bien celle des 13 desserts du repas de Noël.
L’origine des 13 desserts semble s’inscrire dans la tradition méditerranéenne d’une sociabilité reposant sur le partage de douceurs revêtant en même temps une dimension religieuse. La tradition des desserts provençaux est assez ancienne bien que ses origines exactes restent variées. Pourquoi le chiffre 13 ? Parce qu’il représente les convives de la Cène, Jésus et les 12 apôtres.
Les treize desserts sont servis après le Gros Souper provençal qui est composé de plats maigres, en attendant de se rendre à la messe de minuit. Son appellation et le déroulement du rituel ont été définis au XIXe siècle par le Félibrige, une association de poètes de Provence créée par Frédéric Mistral. Frédéric Mistral, décrit les treize desserts comme «uno sequèlo de privadié requisto» (une quantité de friandises exquises).
La composition des 13 desserts, également connus sous le nom de calenos, varie d’une région à l’autre. Cependant, la symbolique associée à chaque élément et le nombre de friandises sont toujours respectés.
Voici la liste des incontournables :
a) Les 4 mendiants (les fruits secs)
Li pachichoi comme on les appelle en provençal sont des fruits secs dont la couleur sombre rappelle celle des robes des ordres religieux :
- les raisins secs pour les Dominicains
- les figues sèches pour les Franciscains
- les noix ou noisettes pour les Augustins
- les amandes pour les Carmélites
b) Le nougat
Le nougat blanc (noisettes, pistache) et le nougat noir (miel, amandes) pour le pénitent blanc et le pénitent noir qui symbolisent le bien et le mal.
c) Les fruits frais ou confits
Il s’agit de fruits de saison : oranges, mandarines, pommes, poires, raisins blancs, melons de Noël etc.
d) Les dattes, symbole du Christ venu de l’Orient ou selon d’autres traditions, les présents amenés par les Rois Mages.
e) La pompe à l’huile (pompa à l’òli)
Elle est connue également sous le nom de gibassié (quand il est saupoudré de sucre) ou de fougasse et c’est un gâteau parfumé à la fleur d’oranger et gorgée d’huile d’olive. Selon la tradition, elle doit être rompue à la main et non coupée comme a été rompu le pain par Jésus pendant la Cène sinon on risque la malchance pour toute l’année.
f) Les confiseries
Chaque région a ses propres friandises : les calissons à Aix, les navettes à Marseille, la pâte de coing ou les pâtes d’amande à Nice, les bugnes dans les alpes de Haute Provence.
Les desserts resteront trois jours sur la table et chaque convive doit les goûter tous. Ils sont servis avec du vin cuit. La table ne doit pas être desservie pour que les ancêtres puissent participer au dîner pendant la nuit. On noue simplement les coins afin qu’ils ne traînent pas sur le sol et que de mauvais esprits ne puissent pas grimper sur la table.
La messe de minuit (et les pastrages)
La messe de minuit n’est pas une tradition spécifiquement provençale mais elle est tellement ancrée chez les Provençaux qu’elle devient une sorte de fête qui mêle l’aspect folklorique et la pratique religieuse. Elle a lieu juste après le Gros Souper.
La tradition de célébrer la messe de minuit le 24 décembre remonterait au Ve siècle.
C’est l’occasion de se rendre en famille et assister à la veillée pour écouter et chanter les «NOEL», des chants de Noël en langue provençale, dont les plus connus sont ceux de l’Avignonnais Nicolas Saboly (1614-1675), dont Frédéric Mistral disait «qu’ils feraient pleurer d’émotion toute une église». Ces cantiques sont accompagnés de flûtes et des tambourinaires.
Outre les «Noëls», la messe de minuit comprend aussi la cérémonie du pastrage (de pâtre qui signifie berger) ou présentation de l’agneau. Il s’agit d’une coutume pastorale ancienne qui se perpétue dans certains villages en Provence. Le patron des bergers, Lou bayle, vêtu de sa cape, portant un chapeau enrubanné et tenant un bâton de pèlerin se rend à l’autel de l’église, accompagné des autres bergers et d’un petit pâtre qui porte un agneau nouveau-né. Il se met à conter le voyage qu’ils ont fait à travers des collines et des vallons pour venir exprimer leur adoration à l’Enfant Jésus et déposer leur offrande. Le prieur prend alors l’agneau offert (on ne fait aucun mal à l’agneau). Ce rituel représente l’annonce faite aux gardiens des troupeaux par l’ange, qui les a réveillés pour leur annoncer la naissance du Christ.
D’autres offrandes peuvent aussi avoir lieu : des fruits, des légumes, du poisson… tout dépend de la région. Parfois, on fait le tour du village au son des tambourins. Au sortir de la messe, des fougassettes niçoises (du pain brioché tressé, parfumé à la fleur d’oranger et au safran, parfois farci de cédrat confit) sont offertes aux fidèles. On termine la soirée chez soi autour des treize desserts.
Les Pastorales
La pastorale est une représentation théâtrale célébrant la Nativité et évoquant avant tout la marche vers l’étable et l’histoire de Joseph cherchant vers Bethléem un logis pour la nuit pouvant accueillir sa famille. La pastorale comporte des passages chantés et des textes écrits en provençal et elle est jouée non pas par des professionnels mais par les villageois eux-mêmes qui improvisent souvent. Son nom vient des bergers, appelés pastres en provençal.
L’histoire est typique : d’abord, les bergers sont avertis de la naissance de Jésus. Puis, le berger réveille tout le village et avec ses habitants se met en route, chacun prenant des présents pour l’enfant.
On y retrouve des personnages typiques qui sont présents dans los crèches provençales : les pêcheurs, le rémouleur, le meunier, le bohémien, le maire, les vieux, l’aveugle, les bergers etc.
La pastorale la plus connue en Provence est celle d’Antoine Maurel créée en 1844 qui comporte 5 actes.
Les pastorales étaient d’abord jouées dans l’église même, faisant partie du rituel de la messe. De nos jours, elles se jouent hors de l’église après la messe de minuit entre le 25 décembre et le 2 février.
La Provence est la destination idéale pour tous ceux qui veulent renouer avec les traditions et garder sur le monde un regard d’enfant !
Passez d’excellentes fêtes et un très Joyeux Noël ou Bon Nouvè comme on dit en provençal à tous et à toutes !
CHRYSOULA ROUGA
Menu de jour de l'an proposé par la maison des hautures
Menu de fête
En période de fêtes, pas question de sortir les plats tout préparés ou les boites de conserves. En effet, c'est l'occasion de réaliser des plats savoureux et originaux qui régaleront vos convives. Pour vous aider dans la réalisation de vos menus de fête, la maison des hautures vous propose sa sélection de recettes.
La tapenade pour vos apéros, un régal !!!
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pour vos apéros, pourquoi pas une pizza roulé!!
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Une idées, et si vous veniez en camargue
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LA TROPÉZIENNE DÉGUSTÉ AVEC LA MAISON DES HAUTURES
- 1 POUR LA CRÈME
Mettre le lait à bouillir avec la gousse de vanille fendue en 2. Blanchir les oeufs avec le sucre en fouettant énergiquement. Ajouter la farine, puis verser le lait bouillant dessus et bien mélanger. Remettre le tout à cuire dans la casserole pendant 3 min, dès reprise de l'ébullition.
Une fois la crème cuite et épaissie, la verser sur une plaque, la recouvrir d'un film alimentaire (pour conserver l'humidité) et la refroidir rapidement.
Dans le robot avec le fouet, monter la crème liquide entière et très froide, puis la réserver au frais.
Dans ce même bol, mettre la crème pâtissière froide, y incorporer 1/3 de la crème fouettée énergiquement, puis ajouter le reste délicatement, ainsi que l'arôme de fleur d'oranger. - 2 POUR LA BRIOCHE
Dans le bol du batteur, mettre la farine, le sel et le sucre. Diluer la levure dans l'eau tiède (45 °C max.).
Ajouter à la farine les oeufs et la levure diluée et mélanger doucement avec le crochet (on doit obtenir une pâte légèrement collante). Après 8 à 10 min de pétrissage à basse vitesse, la pâte doit être lisse et élastique. Ajouter alors le beurre (à température ambiante) coupé en petits morceaux et pétrir jusqu'à ce qu'il soit complètement incorporé.
Zester le citron puis incorporer les zestes à la brioche.
Recouvrir la pâte d'un linge et la laisser pousser à température ambiante pendant 1 h environ (ou jusqu'à ce qu'elle ait doublé de volume).
Rabattre ensuite la pâte à la main pour la faire retomber (elle doit retrouver son volume d'origine), puis la conserver au réfrigérateur pendant 1/4 d'heure minimum.
Étaler la brioche sur environ 1,5 cm d'épaisseur, puis découper 1 disque de 20 cm de diamètre et le déposer sur une plaque de cuisson. Laisser pousser et doubler de volume une fois de plus.
Pour le glaçage : parsemer le dessus de la brioche de sucre, puis déposer des dés de beurre. Enfourner à 200 °C pendant 20 min.
Sortir la brioche et la laisser refroidir, puis la couper en 2 dans l'épaisseur. - 3 POUR LE MONTAGE
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A l'aide d'une poche à pâtisserie, dresser la crème sur le disque de brioche ouvert. Refermer ensuite la Tropézienne et la saupoudrer de sucre glace avant de servir.
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COMMENT PASSER DEUX JOURS A ARLES
Arènes d'Arles : des toros et des gladiateurs
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Votre immersion antique commence par la visite de l'amphithéâtre d'Arles, communément appelé les « Arènes d'Arles ». Vieux de 2 000 ans, ce monument classé au patrimoine mondial de l'Unesco est le plus connu et le plus visité de la ville. Haut de 21 mètres, il se compose de deux rangées d'arcades encerclant une piste longue de 136 mètres.
Durant l'Antiquité, jusqu'à 25 000 spectateurs se ruaient dans les gradins pour assister aux combats de gladiateurs. Et cela est toujours possible de nos jours. En effet, à la saison estivale, l'amphithéâtre nous replonge à l'époque antique en organisant de véritables combats de gladiateurs, mais bien sûr à la fin tout le monde en sort indemne ! Voilà une activité qui devrait réjouir petits et grands.
Tout au long de l'année les arènes sont également le point de ralliement des aficionados qui participent aux célèbres ferias (Feria de Pâques en avril, Feria du Riz en septembre...), courses camarguaises...Théâtre antique : scène d'hier et d'aujourd'hui
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Après l'amphithéâtre, visitez le Théâtre antique d'Arles. Construit à la fin du Ier siècle avant J.-C., et avec ses 102 mètres de diamètre, il est lui aussi classé Monument Historique et sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Admirez sa grandeur, son architecture et laissez-vous imprégner du lieu.
Jadis, tragédies, comédies ou mimes se succédaient sur ses planches, lors de fêtes données en l'honneur des Dieux, pour le plus grand bonheur des 10 000 paires d'yeux présentes. Ces pièces étaient gratuites et ouvertes à tous, néanmoins le choix du placement variait selon la caste.
De nos jours, le Théâtre antique d'Arles accueille diverses manifestations artistiques, dont les fameuses « Rencontres internationales de la photographie ».Les thermes de Constantin, le « spa » des Romains
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Venez découvrir les thermes de Constantin dans lesquels les Romains aimaient se prélasser des après-midi durant.
Construits au IVème siècle à l'initiative de l'Empereur Constantin, les Thermes d'Arles faisaient office de véritables bassins publics : on en ressortait lavé et massé, après avoir fait une brasse ou deux. Le bien-être avant l'heure !
Au cours de votre visite de cet espace « aqua-antique », vous découvrirez une piscine voûtée, unlaconium (sorte d'hammam) et un ancien bassin d'eau chaude.
Ces « spa » romains sont classés au patrimoine mondial de l'Unesco.n Forum sans dessus dessous
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Ponctuez votre journée à Arles par un passage à l’ancien Forum arlésien. A l'époque romaine, la place du Forum formait le noyau dur de la ville. C'est ici qu'étaient rassemblés les lieux de pouvoir.
Même si aujourd'hui il n'en subsistent que deux colonnes, à deux pas de là, dans les sous-sols de l'hôtel de ville, vous pourrez explorer les Cryptoportiques, partie immergée du Forum. En effet, ces galeries, classées au patrimoine mondial de l'Unesco, ont été initialement bâties pour apporter de la hauteur au bâtiment mais aussi pour le rendre plus imposant. Mais au fil des siècles, elles se sont enfoncées sous terre. Une visite souterraine passionnante !
En ressortant, admirez l'obélisque monolithe grandiose qui vous fait face. Haute d'une vingtaine de mètres, la célèbre aiguille d'Arles était autrefois érigée au cœur du Cirque romain. Et comme bon nombre de vestiges antiques arlésiens, elle est classée Monument historique.
la pissaladière, incontournable en provence
Ingrédient pour 6 personnes
- 1 pâte à pizza prête à dérouler
- 1 kg d'oignons
- Anchois à l'huile
- Olives noires
- 1 cuillère à soupe de sucre en poudre
- Herbes de provence
- Poivre, sel, huile d'olive
Préparation : 30 min
Cuisson : 45 min
Difficulté : facile
1. Eplucher et couper les oignons en lamelles.
2. Dans une cocotte ou une grande poële faire chauffer de l'huile d'olive. Dès qu'elle "chante" y mettre les oignons, le sel, le poivre, le sucre et les herbes de provence afin de faire caraméliser les oignons.
3. Dérouler la pâte. Huiler la plaque du four ou mettre du papier cuisson, y disposer la pâte. Faire des trous à la fourchette.
4. Répartir les oignons sur la pâte. Disposer les anchois et les olives.
5. Faire préchauffer le four à 200°C. Enfourner environ 20 min. La pâte doit montée et être dorée. Laisser refroidir.
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