La maison des hautures

Arles et ces monuments

garcia-michel Par Le 05/11/2015

Dans Voyages

Arles romaine

La ville d’Arles se trouve dans le sud-est de la France. Les campagnes arlésiennes sont très étendues et représentent la majeure partie du territoire communal. Elles sont organisées en quatre ensembles naturels bien distincts : au nord, la plaine du Trébon et les Alpilles, à l’est, la Crau et au sud, la Camargue dont la commune d’Arles possède la plus grande partie de la superficie (avec les Saintes-Maries-de-la-Mer, deuxième plus vaste commune de France métropolitaine, moitié moins étendue qu’Arles qui s'étend sur 745 km²).

On peut découvrir à Arles plusieurs itinéraires culturels : Arles romaine, Arles, Patrimoine mondial et Arles et Vincent Van Gogh.

Arles, une colonie romaine

Arles a une vocation de carrefour. Ce point de rencontre entre une route terrestre reliant l’Italie à l’Espagne et une voie fluviale, le Rhône, n’avait pas échappé aux Grecs qui dès le début du VIe av. J-C entreprirent de s’implanter en territoire ligure. En 46 av. J-C Jules César, après sa victoire sur Marseille remercia les Arlésiens de leur aide en y fondant unecolonie de droit romain dotée d’un immense territoire. Très vite prospère, la ville s’enrichit de superbes monuments, forum, temples, théâtre, amphithéâtre, cirque, thermes. Ce patrimoine romain et roman est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO.

Le musée départemental de l’Arles antique

Le Musée d’Arles antique présente l’une des plus riches collections archéologiques de France, allant de la préhistoire à l'Antiquité tardive. Une présentation de type chronologique a été appliquée essentiellement aux périodes pré et post-romaines. Le musée présente notamment le célèbre buste de Jules César, sculpté de son vivant (-46) qui a été retrouvé dans le Rhône. Egalement une copie dans son état initial de la fameuse Vénus d'Arles dont l'original restauré est au Louvre.

Le cirque romain d'Arles

Le plus vaste monument romain d'Arles, le cirque fut édifié au IIe siècle. Il servait essentiellement aux courses de chevaux et de chars, mais aussi parfois à des combats de cavalerie et à des venationes, sorte de chasses à courre. De ses matériaux et décorations, dispersées à la fin de l’Empire, il ne reste que peu de pièces. Certaine ont servi de réemploi, quelques-unes sont exposées au musée départemental Arles antique.

Les cryptoportiques

Les cryptoportiques forment le soubassement, la partie invisible du forum, place publique centrale de la ville romaine. Du forum arlésien proprement dit, on connaît peu de chose. Il ne subsiste de son aménagement et de sa décoration que quelques éléments qui permettent de dater le début des travaux quelques années seulement après la fondation de la colonie, en 46 av. J.-C.

Les thermes de Constantin

Les Thermes de Constantin ont été construits en bordure du Rhône au début du IVe siècle, peut-être sur l’emplacement d’un édifice plus ancien. Expression caractéristique de la civilisation romaine, les thermes étaient un des lieux publics les plus répandus. Leur succès ne commence qu'à la fin de la république et au début de l'empire : les premiers bains publics n'apparaissent à Rome qu'au Ier siècle av. J.-C. et ne se développent vraiment qu'au début de notre ère, avec l'invention des hypocaustes. Edifices inséparables du confort de la vie urbaine à l'époque impériale, les thermes associaient les exercices physiques qui se déroulaient sur la palestre (salle d'entraînement) aux bains assurant l'hygiène corporelle.

Amphithéâtre d'Arles

Les arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80/90 ap. J.-C. dans le cadre des extensions flaviennes de la ville. L’amphithéâtre d'Arles est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qu'il nous est permis d’admirer, quelque deux millénaires après son édification. L'amphithéâtre d'Arles est composé de soixante travées et s'élève sur deux niveaux, l'attique qui les couronnait ayant disparu. A chaque niveau, une galerie circulaire donnait accès aux gradins par des escaliers alternant avec des passages verticaux.

Théâtre antique d'Arles

Le théâtre antique d'Arles a été construit à la fin du Ier siècle av. J.‑C., sous le règne de l'empereur Auguste, juste après la fondation de la colonie romaine. Commencé vers 40/30 av. J.-C., il fut achevé vers l’an 12 av. J.-C. devenant ainsi l'un des premiers théâtres en pierre du monde romain. Le théâtre initial comprenait trois parties : la cavea, espace semi-circulaire recevant les spectateurs, la scène où jouaient les acteurs, et le mur servant à la fois de décor et de fermeture au monument.

Les Alyscamps

Dans l’Antiquité, les cimetières étaient toujours extérieurs à l’enceinte des cités et souvent implantés le long des grands axes routiers. Dès le début de l’Empire Romain, tombes à incinération, sarcophages et mausolées s’égrenèrent aux abords de la Via Aurelia, constituant une vaste nécropole. L’allée des Alyscamps d’Arles qui subsiste aujourd’hui a été aménagée par les religieux Minimes au XVIIIe siècle. En 1888, Vincent Van Gogh et Paul Gauguin vinrent peindre dans ces romantiques «Champs Elysées» d’Arles.

 

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