En réunissant les principales figuras (El Juli, Juan Bautista, Roca Rey, Perera, Fandi, Manzanares, Castella, Diego Ventura…) et les meilleurs espoirs actuels (Ginés Marin, José Garrido, Luis David Adame et Andy Younes…), les arènes d’Arles offrent pour 2018 un programme des plus prestigieux, avec une variété vouée à satisfaire toutes les sensibilités tauromachiques.
Arles est depuis longtemps une référence en matière d’équilibre des cartels. Les toreros consacrés et ceux en passe de l’être affronteront dans l’amphithéâtre romain des corridas sérieuses, dont le comportement peut réserver des suprises. Celle du Freixo en est la preuve : en 2017, à Bayonne, les toros de l’élevage d’El Juli, toréée par Juan Bautista et Roca Rey, fut tout près de remporter le prix de la ganaderia la plus torista. Loin de s’en détourner, les deux toreros ont décidé de s’offrir une deuxième manche aux côtés du ganadero, lors d’une corrida événement.
Événement aussi avec la confrontation des deux grands triomphateurs de la saison madrilène, Miguel Angel Perera et Ginés Marín, accompagnés d’Andy Younes. Les trois seront réunis face à des Jandilla, ganadería triomphatrice de la temporada 2017, dont les toros ont démontré que la classe n’est pas incompatible avec la caste.
Événement encore le lundi matin avec les trois as du rejoneo face aux toros du San Pelayo : Andy Cartagena, Leonardo Hernandez et le grand retour de Diego Ventura. La corrida de l’après-midi marquera le retour des Alcurrucén à Arles pour les présentations de José Garrido, Luis David Adame et le retour d’El Fandi, grand maestro des banderilles.
Événement enfin pour la feria du Riz avec la « Goyesque d’Arles », rendez-vous le plus prestigieux de la temporada française. Juan Bautista, Sébastien Castella et José Maria Manzanares feront face à des toros de Victoriano del Río. Le dimanche, trois toreros en pleine ascension seront confrontés au fer mythique de Baltasar Iban : Emilio de Justo, révélation des ferias du sud-ouest, Juan del Álamo, triomphateur à Madrid en 2017, et l’Arlésien Juan Leal.